Le royalty crowdfunding ou financement en royalties permet aux entrepreneurs de mobiliser des investisseurs sans diluer leur capital, et de reverser des montants proportionnels à leur chiffre d’affaires à la différence des échéances fixes d’un prêt, aux investisseurs de soutenir des projets qui leur parlent, d’être intéressés à la réussite de ces projets, et de bénéficier d’un retour financier progressif sans sortie à gérer. Les entreprises peuvent amortir leur investissement.
La transaction est matérialisée par un contrat de cession de revenus futurs émis par l’entreprise financée. Ce contrat, validé en amont par l’entrepreneur, décrit les modalités de versement, d’information et le pourcentage de chiffre d’affaires versé à l’investisseur.
Aujourd’hui, en France, une plateforme propose depuis près de 5 ans, ce type de financement : WE DO GOOD.
Un petit peu d’histoire
Les royalties, astucieux oui, mais pas si nouveau que cela ! Plusieurs modèles de coproduction ont (en effet) déjà proposé ce principe, My Major Company, pionnier du crowdfunding en France, proposait déjà sur certains projets une contrepartie financière.
Le fait d’adapter ce modèle au financement des entreprises est beaucoup plus récent. Le “financement basé sur les revenus” ou “participation au chiffre d’affaires” est déjà développé dans le monde anglo-saxon, sous le nom de “revenue based finance”. Certains considèrent même que les royalties sont, avec le prêt, l’avenir du financement participatif avec retour financier, remplaçant l’equity crowdfunding (Paul Niedere, Crowdfunding in 2020).
Pourquoi ?
Parce qu’ils permettent de proposer des rétributions plus rapides et que les systèmes informatiques rendent possible la gestion de multiples reversements.
Bon à savoir
Pour protéger l’investisseur, la période de retour sur investissement est prolongée jusqu’à ce que ce dernier récupère la somme investie au départ.
Évolution du royalties crowdfunding
Ce système de fonctionnement n’est en réalité pas nouveau, My Major Company, pionnier du crowdfunding l’utilisait déjà. A la base réservé aux artistes, le modèle a aujourd’hui été adapté au financement des entreprises.
« A qui s’adresse le crowdfunding en royaltie »
La cible du financement participatif en royalties est large :
Tout d’abord, sur WE DO GOOD, le minimum d’investissement est de 10 €, ce qui en fait un mode d’investissement abordable.
De plus, il n’y a pas de limite d’investissement, si ce n’est l’objectif maximum que souhaite lever l’entrepreneur.
Par ailleurs, l’investissement en royalties est simple : vous pouvez procéder et suivre vos investissements en ligne de manière fluide. Si toutefois vous n’êtes pas à l’aise avec internet, vous pouvez choisir de signer le contrat papier et d’investir par chèque.
Quel type de projet pour le financement en royalties ?
Là encore, la cible est plutôt large puisque ce modèle est adapté à des entreprises venant de domaines très variés (commerce, services, industrie…).
En termes de maturité d’entreprise, le financement en royalties est adapté à des entreprises de tout âge, dès la création, mais sa valeur ajoutée est particulièrement élevée surtout pour l’amorçage, puisque les fonds reçus sont considérés comme des fonds propres et vont leur permettre de débloquer des prêts bancaires, d’honneur ou des subventions plus facilement.
Toutefois, les royalties sont adaptées également pour des entreprises plus mûres, qui ont besoin de fonds pour développer un nouveau projet : cela leur permet de concilier obtention de fonds et promotion de la marque via un réseau d’ambassadeurs intéressés à la réussite de l’entreprise.
Statistisques et performances de la plateforme Wedogood.
Témoignages de l’utilisation de Wedogood.co
Le système de royalties nous a permis de conserver l’intégralité de nos actions tout en motivant nos investisseurs.
J’ai choisi de faire une campagne d’investissement sur la plateforme WeDoGood car il me semble important de passer à un niveau supérieur dans le financement participatif et de montrer que l’on peut devenir investisseur dans un projet porteur de sens très facilement. Je trouve que ça responsabilise autant le porteur de projet, qui a un devoir de résultat, que l’investisseur qui devient partie prenante du projet et est intéressé dans ses résultats. Je pense que tout projet avec un modèle économique devrait être financé sur ce système et non pas sur un système de don, il ne me viendrait pas à l’idée de faire un don financier à une entreprise bénéficiaire, alors pourquoi le demander pour la mienne?
Notre projet nécessitait une phase de développement relativement longue avant d’arriver à une structuration de la société et de l’offre. Les royalties étant calculées sur la base du CA obtenu, ce principe de charges variables permet de limiter les remboursements dans les phases cruciales de développement et au contraire de les favoriser dès lors que l’assise de la société est obtenue. Cela peut alors s’apparenter à une optimisation des flux de trésorerie.
Nous avons souhaité conserver l’aspect « auto financement » , irréductibles gaulois, qui ne veulent pas passer par les banques, puisque l’investissement participatif nous permettait de conserver le capital, sans réellement réaliser un prêt. Pour nous, nos investisseurs ont pris part dans quelque chose qu’ils connaissent puisque ce sont des proches, des clients, des partenaires, donc on conserve également le côté humain.
Le mode de financement en royalties est adapté aux problématiques de financement (en investissement) des coopératives, qui ne peuvent pas diluer leur capital et n’en sont pas toutes à une étape compatible avec des levées de fonds en titres participatifs (même si d après moi le titre participatif c’est bien aussi) tel que proposé sur d’autres plateformes (100 000€ minimum, ca fait beaucoup, si vous voyez ce que je veux dire).
Les royalties ont permis à nos membres de financer des outils qui vont leur rapporter. Ceux qui avaient mis quelques dizaines d’euros lors de la campagne en don, ont mis quelques centaines sur celle en investissement. Ils investissent plus en argent, et plus en temps. Ils se sont sentis impliqués, ils sont venus aider à assembler, à calibrer, à tester les machines… On sent que les gens font un peu partie du projet et qu’ils ont envie qu’il marche.
En fait, avant même le premier versement de nos royalties, certains membres du NavLab étaient impatients de connaître le résultat. L’un d’eux est même venu me voir pour connaître la date de versements, et s’assurer que cela ne me mettrait pas en difficulté !
Pour ma part, j’étais confiant : le fait de payer par trimestre permet de lisser les remboursements, et comme celui-ci est indexé sur le CA réalisé, on est plutôt tranquille… et les investisseurs aussi! En plus, pour simplifier la démarche, WeDoGood a déployé un calculateur sur le site web et il m’a suffit de renseigner mon CA le jour J pour obtenir le montant à reverser, payable en ligne par CB : facile !
Investir en échange de royalties c’est faire un pari sur le développement de l’activité de l‘entreprise financée : en échange de votre investissement vous avez droit à un pourcentage du chiffre d’affaire réalisé, qui vous est versé tous les trimestres pendant 5 ans.
Il s’agit d’une solution de placement simple (contractualisation en ligne) et accessible à partir de 10 € à tout type de profils : épargnants particuliers ou entreprises cherchant à placer leur trésorerie.
Votre plus-value sera plus ou moins importante selon l’évolution du chiffre d’affaires de l’entreprise : tous les investisseurs ont donc intérêt à communiquer sur l’entreprise afin de contribuer à son développement. Un nouveau client c’est un impact direct sur la rentabilité de tous !