Web 1
Sites statiques
Lecture seule de pages HTML.
Fonctionnement centralisé
Les grandes sociétés sont pratiquement les seules à fournir des contenus et des sites e-commerce.
Interactivité limitée
Seule la visualisation du contenu est possible.
Web 2
Sites dynamiques
Possibilité de lire et d’éditer des pages, des applications, etc. Les codes JavaScript s’invitent pour offrir plein de nouvelles possibilités.
Fonctionnement centralisé
Les grandes entreprises, aussi appelées Big tech exercent leur emprise sur le web : Alphabet (Google), Amazon, Apple, Facebook, Microsoft, etc.
Interactivité élevée
Les internautes ont la possibilité de partager des contenus sur les réseaux sociaux, les blogs, Wikipédia, Youtube, etc. Les services en ligne sont en plein essor. On peut par exemple rédiger des notes personnelles en ligne, tenir sa comptabilité, traiter des mails ou réserver un billet de train.
Web 3
Sites utrapersonnalisés
Sites Intelligents et centrés sur l’internaute.
Fonctionnement décentralisé
Grâce aux technologies blockchain, tout le monde peut fabriquer de nouveaux actifs digitaux (tokens, NFT, etc.), posséder une partie de l’actif et de la gouvernance et introduire des tiers de confiance. Les droits de propriétés sont sécurisés.
Interactivité très élevée
La réalité virtuelle et l’intelligence artificielle (IA) permettent l’essor des metavers, ces univers en réalité augmentée 3D.
Blockchain : nouveau moteur du Web
Finalement, la technologie blockchain symbolise l’innovation dans ce nouveau type de Web. Elle permet à tout le monde d’être en confiance pour effectuer des échanges entre inconnus. Cette année 2022 sera probablement marquée par une prise de conscience de la valeur des données digitales. A présent que les systèmes sont décentralisés, il n’est plus question de faire confiance à une entreprise, à des mastodontes (GAFAM) qui détient toutes les données de ses utilisateurs : tout est dans la blockchain.
En conclusion, qu’apportera le web 3.0 ?
Le web 3.0, également appelé « web sémantique », est une extension du web qui vise à rendre les données sur le web plus structurées et plus faciles à interpréter par les ordinateurs. Cela permettrait aux machines de mieux comprendre et de mieux utiliser les données sur le web, ce qui pourrait conduire à de nouvelles applications et à une meilleure expérience pour les utilisateurs.
Le web 3.0 s’appuie sur des technologies telles que les ontologies (qui permettent de décrire et de structurer les connaissances d’une discipline de manière formalisée) et les triplets subject-predicate-object (qui permettent de représenter des données sous forme de phrases simples, comme « Bob est âgé de 30 ans »). En utilisant ces technologies, on peut créer des bases de données sémantiques qui sont plus faciles à interroger et à utiliser par les ordinateurs.
Le web 3.0 pourrait avoir de nombreuses applications, notamment dans les domaines de la recherche, de la santé, de l’éducation et de l’e-commerce. Par exemple, on pourrait imaginer que les moteurs de recherche seraient en mesure de mieux comprendre les requêtes des utilisateurs et de leur fournir des résultats plus pertinents. De même, les systèmes de santé pourraient utiliser les données sémantiques pour améliorer l’analyse et le traitement des données de santé, ce qui pourrait conduire à de meilleurs diagnostics et à de meilleurs traitements.
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