2019 : L’année de tous les dangers pour les cryptomonnaies.

[vc_column_text title= »Les typologies de cryptomonnaies souveraines » pb_margin_bottom= »no » pb_border_bottom= »no » width= »1/1″ el_position= »first last »]

A première vue, et compte tenu de leur nature « disruptive », les cybermonnaies ne devraient pas avoir la faveur des banques centrales, pas plus que des Etats. D’ailleurs, certaines banques centrales refusent de parler de cryptomonnaies et préfèrent évoquer des crypto-actifs. Et pourtant, après avoir critiqués ou à tout le moins s’être inquiétés de ce phénomène, des plus en plus d’Etats et de banques centrales réfléchissent sur les avantages que leur apporteraient les cryptomonnaies…s’ils en maitrisent l’émission et la gestion ! Un document de la BRI a fait à cet égard grand bruit en 2017. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une position officielle de la Banque, mais d’une étude, ce document incite les banques centrales à s’interroger sur la possibilité d’émettre des cryptomonnaies[3], ce que le document appelle des CBCC (Central Bank Crypto Currency). Contrairement à la monnaie échangée par les comptes des banques centrales de manière centralisée, une CBCC serait échangée directement entre le payeur et le bénéficiaire sans intermédiaire central en utilisant la technologie blockchain. La BRI a proposé un CBCC destiné aux consommateurs pour les transactions de détail et une monnaie «symbolique» de CBCC de gros pour le règlement numérique institutionnel des transactions. En fait, l’idée de voir des banques centrales émettre des cryptommonnaies fait l’objet d’études par certaines banques centrales et universités, comme le projet de FedCoin[4]. Mais plus fondamentalement, cette perspective s’inscrit dans la logique de la disparition du cash.

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